Le président Recep Tayyip Erdogan a été réélu dimanche à tête de la Turquie avec 52,2 % des suffrages,contre 47,8 % pour Kemal Kilicdaroglu, le candidat d’une alliance de partis d’opposition. Pour Yohanan Benhaïm, responsable des études contemporaines à l’Institut français d’études anatoliennes (IFEA), cette victoire, loin d’être écrasante, pose la question des limites du jeu démocratique. Entretien.