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  • Karine marteau
  • Karine marteau wade
  • CLAIRE ONROZAT, ÉPOUSE de VALDIODIO NDIAYE. Lorsque son Mari Me Valdiodio N’diaye fût emprisonné à Kedougou, suite aux événements de 1962, elle avait le droit de lui rendre visite, qu’une fois par an. Seul Mansour Bouna N’diaye conduisait sa femme Claire, au volant de sa voiture, jusqu’à la prison de Kedougou, pour qu’elle puisse voir son Mari. Parfois bravant même jusque tard  le soir, les barrières policières, et les routes impraticables. Que son âme repose en paix.
  • Le Chef de l'Etat Macky SALL a reçu, hier à New York, Gianni Infantino, Président de la Fédération Internationale de Football (FIFA). Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur de nombreux sujets. Une coupe du monde qui va réconcilier un monde en crise. C’est le souhait du Président de la FIFA qui compte sur des leaders comme le Président Macky Sall.

À l’issue de la rencontre, Gianni Infantino a remis un ballon officiel de la coupe du monde #Qatarworldcup2022 au chef de l’État.
  • À l'issue du Conseil des ministres de ce mercredi 28 septembre 2022, les membres du nouveau gouvernement ont posé sur le perron du Palais de la République pour la photo officielle.
  • Une des rares photos de la troupe mythique Daaray Kocc

On peut voir sur cette photo

1 feue Aminata DIENG (Appolo)

2 Awa Diagne(Khandiou)

3 feu Makhouradia Gueye

4 Baye Ely (gorgorlou)

5 Dié Astou Diop( Ramatoulaye dans "Une Si Longue Lettre" ,Yaayou Daara de Almodou dans  "Almodou")

6 Khady SOW (Coumba Ciré ou Comba  amoul ndeye)

7 Boubacar KANE ( Mbengue,le successeur du Directeur  Moustapha DIOP dans" DG")

8 Abdou DIAW (Maleye dans "DG" et Lavocat dans "Mintou"),

9 feu Baye peuhl

12 feu Iboulaye MBAYE

13 feu Cheikh Tidiane(fondateur de la troupe)

14Ndeye Mour

15 feue Kène Bougoul MBAYE,

l’autre je le reconnais pas c’est un peu flou.

c’est une troupe que j’ai bcp aimée et suivie. Je continue tjr de regarder leurs pièces
  • Le village de Daaru Muhti fut fondé par Sëriñ Ibraa Faati Mbàkke, appelé affectueusement Maam Cerno, sur le ndigël de son frère de sang, Seex Ahmadu Bàmba «Qadiimu Raasul», en 1912. Toponyme déformé en Darou Mousty par une erreure de cartographie coloniale, son nom originel fait référence à un des noms de Dieu cités dans la Sunna (Al Boukhary) et signifie littéralement la Maison du Donateur (المعطي). 
Ce village devint un des plus importants centres parmi les villes Mourides, malgré les difficultés initiales, surtout l’approvisionnement d’eau dans des terres naturellement arides. les premiers efforts pour creuser des puits sont restés gravés dans la mémoire orale et sont devenus sujet pour l’épopée. Certains puits, dans les lieux chers à la Mouridiya, sont chargés aujourd’hui d’un symbolisme important. Le premier forage fut inauguré en officiellement en 1949, par le Haut Commissaire de l’A.O.F. Paul Bechard, quelques mois après la remise de la Légion d’Honneur ò Seex Awa Balla , fils et khalife de Maam Cerno. Dans l’image une photo aérienne du forage avant l’inauguration et l’édification du château d’eau, vers la fin des années 1940 par G. Labitte.
  • EN CE JOUR DU 20 SEPTEMBRE 1956 À PARIS   LE 1ER PREMIER CONGRÈS DES INTELLECTUELS NOIRS DU MONDE
En ce jour du 20 septembre 1956, le  premier Congrès des écrivains et artistes noirs s'est tenu à Paris en 1956 à l'initiative d'Alioune Diop et de la revue Présence africaine qu'il avait créée en 1947. Y participeront Alioune Diop, Clara Perez,  Léopold Senghor,  Aimé Césaire, Cheikh Anta Diop, Jean Price Mars, Claude Lévy Strauss, Frantz Fanon, Édouard Glissant, Richard Wright, Amadou Hampâté Bâ, Abdoulaye Wade, James Baldwin,  Paul Hazoumé, Ben Enwonwu, Jacques Rabemananjara, Emile Saint-Lo et d'autres personnalités, ainsi que de nombreux étudiants noirs parisiens. Ce fut l'un des plus grands événements du panafricanisme et de l'unité Africaine.  Le Congrès avait pour thème central: la lutte contre la colonisation et le racisme dont sont victime les noirs à travers le monde. Ainsi que la traite négrière atlantique et arabe  et l’esclavage. À la fin de ce congrès extraordinaire, il a paru indispensable que les écrivains et artistes noirs contribuent à la réhabilitation, la revalorisation et au développement des cultures des peuples noirs afin de les intégrer à l’ensemble de "la culture humaine". Les congressistes ont par ailleurs estimé que l’épanouissement de la culture était conditionné par la fin du colonialisme, du racisme et de l’exploitation que subissaient les peuples noirs. Ils ont aussi préconisé la reconnaissance d’une pensée noire. 
ISAAC AMADU
  • Koli Tenguella
Tenguella Diadié Ba, son père, est mort à la guerre contre les Askia de l'empire songhaï en 1512. Par sa mère il appartient au peuple malinké. Celle-ci s'appelait Nana Keita et était originaire du Bakhounou. Koli Tenguella, appartenant à la famille Ba, des Fulbe yaalalbé, créa plus tard la dynastie des fulɓe Denyankoɓé, qu'il allait installer au Fouta-Toro.

Koli Tenguella s'était donné pour mission de finir ce que son père avait commencé, c'est-à-dire établir l'unité des Fulbe ou Peuls, car à l'époque où l'empire songhaï dominait, les Peuls n'étaient pas unifiés, surtout dans les royaumes mandingues, par exemple le Kaniaga. Ils étaient victimes de beaucoup de superstitions, de brimades et n'avaient pas véritablement de royaume, d'État propre. Menant une vie nomade, errant de royaume en royaume, ils n'avaient pas de véritable chef sur qui s'appuyer, avec lequel ils pouvaient s'organiser, se défendre et se faire respecter, même si quelques Peuls se sont fait remarquer en tant que chefs, mais souvent pour le compte des empereurs mandingues ou songhaïs. Le seul État où les Peuls avaient plus ou moins réussi à s'imposer, le Fouta-Toro, était dominé par les Wolofs, à l'époque de l'empire du joli-lofoo via le farba.

Koly, réunit ce qui restait de son armée et parcourut les royaumes depuis le Fouta-Djalon, dominé par les Dialonké qu'il incorpora dans son armée, en passant par le Badiar, le Kaabu, les royaumes sérères, le Djolof, le Niani, le Wouli, le désert du Ferlo, dans le but de réunir toutes les tribus peules et malinkés. Dans sa remontée vers le Fouta-Toro, il dut – lui et son armée constituée de Mandingues, de Fulbe, et de tout individu appartenant à tous les ethnies du Sénégal sans exception, Diolas, Bassaris, Coniaguis, Nalous et Bagas de Guinée – se confronter aux nombreux souverains des royaumes qu'il traversa. Avec plus ou moins de succès, il réussit à atteindre le Fouta-Toro et là, après plusieurs tentatives, il parvint à imposer sa dynastie, vers le milieu du XVIe siècle jusqu'à l'année 1776, lors de la révolution torodo orchestrée par Souleymane Baal et Abdoul Kader Kane. Koli Tenguella imposa sa domination sur un axe sud-nord, allant du Fouta-Djalon jusqu'au Fouta-Toro. Ses nombreux frères (labba tenguella, nima tenguella, Hammet tenguella, gata, mouyaté, samba, mamoudou) ses fils dont moussé koli et les yalalbés et seyboobés étaient des Diom leydi dans tout le fouta. Après sa mort en Guinée à la suite d'un complot ourdi contre lui par son épouse, Labba Tenguella lui succéda, puis ses fils.
Successeurs

Les différents souverains de la dynastie des Deniankés, l'ordre de succession n'étant forcément pas respecté :

    Labba Tenguella Ba
    Samba Tenguella Ba
    YalaDi JaaJe (? ans)
    Yero Gido (30 ans)
    Bookar Tabakadi JaaJe Garmi (23 ans)
    Sire Tabakadi (30 ans)
    Gelaajo Bambi Ba(20 ans)
    Sire Garmi 1er (12 ans)
    Gelaajo Tabara I (10 ans)
    Samba Laamu (2 ans)
    Yero Jam Koli Teŋella (13 mois)
    Bokar Samba Laamu (l an)
    Niaay Hule (23 ans)
    Gata Kumba Fr (23 ans)
    Sire Dulmi (30 ans)
    Gata Kumba 11 (45 jours)
    Gelaajo Dulmi (20 ans)
    Gelaajo Jeegi (20 ans)
    Gelaajo Tabara II (23 ans)
    Konko Buubu Muusa (10 ans)
    Samba Gelajeegi (10 ans)
    Suley Njaay II (30 ans)
    Gelaajo Gaysiri (10 ans)
    Sire Garmi 11 (30 ans)
    Suley Njaay II (2 ans)
    Suley Buubu (10 ans)
    Bubakar Fatimata (1 an)
_________________________________________________________________________
#sanghalakamane: le vestibule de l'antiquité.
  • Dans la nuit entre le 10 et le 11 aout 1938 était rappelé à Dieu, le jeune Semou Diouf, chef de Canton de Sokone, Géllwaar du Saalum disparu prématurément à la fleur de l’âge. 
Né en 1906 à Kahone, il était le fils du célèbre Buur Saalum Ndene Diogob, et petit frère des deux Buur Saalum Semou Diouf, son homonyme tombé les armes à la main durant la guerre 14/18 et Fodé Diouf, chef de canton à Kahone. 
Le jeune Semou fit sa première scolarisation à l’école régionale de Kaolack et poursuivi ses études à l’école des Fils de Chefs de Saint-Louis, d’où il sortit diplômé en 1926. 
Il fut nommé commis-expéditionnaire surnuméraire à la résidence de Kaolack la même année, et enrôlé l’année d’après au 6e R.A.C. de Dakar avec le quel il participa à la Campagne du Maroc, en sortant décoré. Il fut intégré par la suite dans les cadres, avant à Diourbel, puis à Saint-Louis dans le service des contribution directes. C’est en 1932 qu’il fut nommé chef de Canton du Sokone, où il se consacra au développement économique à travers l’agriculture et les œuvres sociales. À l’âge de 32, suite à une dure maladie qui l’avait longtemps tenu au lit, il quitta prématurément ce bas monde.

(Source des informations: un article nécrologique paru sur Paris-Dakar le 11/8/1938)
  • Dernière photo de Michael Jackson connue
  • Lamine Gueye et son épouse Marthe Dominique Lapalun, d’origine guadeloupéenne. Appelée affectueusement «Tante Marthe» elle est décédé quelques années après son mari, en 1971.
  • Le 30 juillet 1939 Sëydinaa Isaa Rohu Laay inaugurait officiellement la Grande Mosquée de Camberène. D’un point de vue architectural elle reprenait le modèle des mosquées citadines sénégalaises comme celle de Saint Louis et de Dakar, avec une toiture en tuiles et deux minarets sur la façade frontale. Elle a été rénové en 1982.
Comme le témoigne la presse de l’époque, ce fut juste après l’inauguration de la Mosquée que les premières pluies d’hivernage, qui cette année là tardaient à venir, tombèrent sur la Presque île du Cap Vert.
  • Le Conseil colonial en 1922 (rediffusion) : cette photo montrant les membres du conseil colonial sur le perron du palais du gouverneur à St Louis en 1924 est assez connue. Pourtant les individus qui le composent sont rarement nommés. Voilà une injustice partiellement réparée car il y aurait à dire sur chacun d'entre eux (les noms précédés d’un point d’interrogation sont attribués par hypothèse) :
1 Bouna Ndiaye
2 Babacar Ndiaye
3 Samba Souna Fall
4 ? Dongo Fall
5  ? Samba Khary Cissé
6 Abdou Salam Kane (de Kanel)
7 Amadou Ndiaye Dionewar
8  Ely Manel Fall
9 Amadou Moctar Wane
10 Mboutou Sow
11 Alioune Sylla
12 Samba Laobé Diop
13  Mbakhane Diop (fils de Lat Dior)
14 Meïssa Mbaye Sall
15 Pierre Chimère (maire de St-Louis)
16 Saër Guèye (? Saër Bakary Dièye)
17 ?
18 Macodou Sall
19 Badara Guèye
20 Lefèvre (Secrétaire général du Gouvernement)
21 Michel Sangué
22  Galandou Diouf
23 ? Mabigué Gadiaga
24 Martial Merlin (? Henri Didelot) (Gouverneur du Sénégal)
25 Louis Guillabert (Président du Conseil)
26 Antoine Guillabert (frère du précédent)
27 Mama Abdou Fara Birame Lo
28 ?
29 Papa Guèye Fall (Secrétaire général du Conseil)
30  ? Ambroise Mendy
31 Abdou Boye Lô
32 Coumba Ndofène Diouf (Bour Sine)
33 ?
34 Jean Daramy (dit d’Oxoby)
35  Samba Niébé Couly Diop
  • La Société Hennebique : la société Hennebique, fondée par l’ingénieur français François Hennebique, déposa à partir de 1892 plusieurs brevets concernant l’usage tout nouveau du béton armé, et eut a réaliser de nombreux chantiers un peu partout dans le monde, des ponts, des tunnels, des immeubles, des docks, des tribunes, etc. Au Sénégal, plusieurs ouvrages ont été réalisés sous son contrôle. Les plus connus sont les quais de Saint-Louis en 1911, un dispositif sur pieux hydrauliques, mais son nom apparaît également pour les fondations du marché Kermel (1910), celles de la mairie de Dakar (1918) ou pour la banque d’AOF (1906), devenue agence de la CBAO, en bordure du marché Kermel précisément, laquelle, soit dit en passant, abrita pendant un temps une agence Air France.
  • La Société Hennebique : la société Hennebique, fondée par l’ingénieur français François Hennebique, déposa à partir de 1892 plusieurs brevets concernant l’usage tout nouveau du béton armé, et eut a réaliser de nombreux chantiers un peu partout dans le monde, des ponts, des tunnels, des immeubles, des docks, des tribunes, etc. Au Sénégal, plusieurs ouvrages ont été réalisés sous son contrôle. Les plus connus sont les quais de Saint-Louis en 1911, un dispositif sur pieux hydrauliques, mais son nom apparaît également pour les fondations du marché Kermel (1910), celles de la mairie de Dakar (1918) ou pour la banque d’AOF (1906), devenue agence de la CBAO, en bordure du marché Kermel précisément, laquelle, soit dit en passant, abrita pendant un temps une agence Air France.
  • Le quartier de Pikine : Dakar est l’une des rares grandes métropoles du monde qui ne compte quasiment pas de ce qu’on appelle des « bidonvilles », hormis peut-être quelques poches comme le quartier « Rails Petersen ». Mais ce ne fut pas toujours le cas et ils commençaient à être nombreux dès les années 1950. A cette période, commença un processus « d’haussmanisation » de Dakar, accompagné d’opérations de « déguerpissement » des bidonvilles, visant à installer leurs occupants dans de nouveaux quartiers structurés et assainis créés à leur intention. C’est ainsi que vit le jour le quartier de Pikine en 1952. Son succès fut tel qu’il se développa beaucoup plus vite que ne l’avaient prévu les aménageurs. A ce « Pikine ancien », vinrent rapidement se greffer de nouveaux quartiers dits « Pikine Cités » (1961) ou « Pikine extension » (1967), qui absorbèrent les villages traditionnels de Yombeul et de Thiaroye. Mais surtout, à partir de la loi sur le domaine national de 1964, un quartier satellite informel dit « Pikine irrégulier » qui, comme son nom l’indique, ne résultait d’aucune planification. Certains de ses occupants étaient d’ailleurs parfois attributaires de parcelles mais préféraient continuer à vivre dans des conditions précaires afin de mettre leurs terrains en location. Pikine est ainsi passée de 8.000 habitants en 1952 à 200.000 en 1975 ; elle en compte à présent près d’un million.
  • La comparaison des îles Saint-Louis (rediffusion) : l’une est située au cœur de Paris sur un fleuve nommé la Seine, l’autre sur un Fleuve nommé le Sénégal. La première s’étend sur 525 m pour 250 m de largeur et une superficie de 11 ha. La seconde sur 2300 m pour une largeur de 300 m et une superficie de 72 hectares. Ce ne sont pas les seules différences. Les habitants de la première sont appelés les Ludoviciens, tandis que les habitants de la seconde sont les Saint-Louisiens.
  • Les champions de l’AOF (rediffusion) : photographiés en août 1951 à leur retour de France où ils avaient participé aux championnats de France, les champions de natation de l’AOF, entraînés par M. Hermès, posaient devant le bassin de la piscine du Lido : Lopez, Kader, Grando, Cheikh Sarr (Goréen), Kochman, Strainchamps, Michèle Paoli, Marie-José Crespin (dite Zézé) et Gisèle Vignes (la meilleure). A cette époque le Sénégal se distingait dans les compétions internationales.
  • L’immeuble des Eaux : découverte inattendue dans les archives photographiques d’une page amie, l’immeuble des Eaux, situé à l’angle de l’avenue de la république et de la rue Carnot à Dakar, alors que celui-ci n’avait encore que 9 étages ; il en compte à présent le double. Il a été construit entre la fin des années 1950 et le début des années 60. On y reconnaît, au rez-de-chaussée, l’ancienne station Mobil. Selon certains, on y trouvait aussi une boîte de nuit (crédit S. Larrieu-Lahargue).
  • La Gouvernance de Dakar : nous avons vu que la Préfecture de Dakar, en bas de la place de l’Indépendance, à l’angle de la rue Ramez Bourgi, était probablement le bâtiment le plus ancien de Dakar encore debout. C’était autrefois l’école des garçons. Dans son prolongement, sur le même pâté de maison, un autre bâtiment occupé par la Gouvernance est lui-aussi encore debout, bien que très transformé, comme le montrent ces photos comparatives (crédit G. Trottet).
  • En 1806,la princesse Anta Madjiguene fut capturée et vendue comme Esclaves en amérique alors qu'elle était âgée  seulement  de 13ans et sera baptisée Anna Kingsley par son nouveau maître un homme d'affaires anglais Sophonie Kingsley,  qui sera plus tard son époux.

Déjà en 1811, elle gérait les plantations et autres business de son mari, quelques années plus tard, ils vont quitter les états-unis pour Haiti abandonnant leurs terres là-bas à cause d'une loi interdisant le mariage interracial. En 1843 à la mort de son mari ; elle décida de retourner en Floride avec ses enfants pour récupérer la plantation de son mari, mais la sœur de ce dernier Martha conteste tout droit à Anna Kingsley sur l'héritage de son frere, une bataille juridique s'engage alors. Elle sortira victorieuse de son procès avec sa belle-soeur, et meurt paisiblement à Jackson en Floride en 1870 à l'âge de 77 ans.

Anna kingsley était la demi-sœur de Birayamb Arame Khouredia Ndiaye le père de Madjiguene Basine Ndiaye la mère de Bouna alboury Ndiaye.
  • En 1806,la princesse Anta Madjiguene fut capturée et vendue comme Esclaves en amérique alors qu'elle était âgée  seulement  de 13ans et sera baptisée Anna Kingsley par son nouveau maître un homme d'affaires anglais Sophonie Kingsley,  qui sera plus tard son époux.

Déjà en 1811, elle gérait les plantations et autres business de son mari, quelques années plus tard, ils vont quitter les états-unis pour Haiti abandonnant leurs terres là-bas à cause d'une loi interdisant le mariage interracial. En 1843 à la mort de son mari ; elle décida de retourner en Floride avec ses enfants pour récupérer la plantation de son mari, mais la sœur de ce dernier Martha conteste tout droit à Anna Kingsley sur l'héritage de son frere, une bataille juridique s'engage alors. Elle sortira victorieuse de son procès avec sa belle-soeur, et meurt paisiblement à Jackson en Floride en 1870 à l'âge de 77 ans.

Anna kingsley était la demi-sœur de Birayamb Arame Khouredia Ndiaye le père de Madjiguene Basine Ndiaye la mère de Bouna alboury Ndiaye.
  • La route de Dakar à Saint-Louis : lorsqu’en 1902, la capitale de l’AOF fut transférée à Dakar, St-Louis demeura la capitale du Sénégal et de la Mauritanie, équilibrant ainsi leurs pouvoirs respectifs. Mais relier entre elles ces deux capitales autrement que par le rail et le télégraphe demeurait plus que jamais une évidence. En 1915 le conseil général vota un budget pour réaliser les études en vue de la création d’une route carossable entre les deux villes. Cette route fut réalisée quelques années plus tard mais demeura longtemps une simple piste. En 1925, le Sénégal ne comptait encore que 52 km de « routes empierrées praticables aux automobiles », dont 28 km entre Dakar et Rufisque, 18 km entre St-Louis et Makhana et 6 km entre St-Louis et Leybar. Lorqu’en 1960, Dakar devint officiellement la capitale de la nouvelle république du Sénégal, à titre de « consolation » on promit à St-Louis de goudronner la route jusqu’à Dakar.
  • Le buste de Pasteur : il existe à Dakar un monument plus consensuel que d'autres mais peu connu, car il n’est visible que par ceux qui ont accès aux locaux de l’institut Pasteur ; il s’agit du buste de Louis Pasteur, précisément, qui fut inauguré en 1923, en présence Gouverneur général, qui était sans doute Martial Merlin (de dos, veste sombre et pantalon blanc), du Maire de Dakar, qui devait être Jules Sergent (en blanc, partiellement caché par le gouverneur), et du Secrétaire général de la Mairie. Merci à G. Trottet pour la photo ancienne et les explications, et à J-M. Milleliri pour la photo récente du buste.
  • 🚨Valdiodio N’diaye le patriote qui affronta le général de Gaulle

Dans l'histoire de l'Afrique, on évoque souvent le "Non" de Sékou Touré à De Gaulle en 1958 mais on oublie aussi de mentionner l'étape du Sénégal où De Gaulle fut malmené par Valdiodio Ndiaye et les "porteurs de pancartes".

Maître Valdiodio N’diaye ou (Waldiodio Ndiaye) (1923-1984) est un homme politique sénégalais, plusieurs fois ministre, également maire de Kaolack, sa ville natale. Il se distingue aux yeux des Africains en affrontant le général de Gaulle en 1958. Il réclame l’indépendance immédiate, à travers un discours qui fait date.

 Puis son destin bascule en 1962 lorsque, sous la présidence de Léopold Sédar Senghor, il est accusé de complot contre l’État, aux côtés deMamadou Dia. Il passe alors douze années en prison, coupé de sa famille. Sa femme et ses enfants seront expulsés sans ménagement du Sénégal vers la France.

Aujourd’hui encore cet épisode dramatique de l’histoire du Sénégal reste un sujet sensible et certains continuent de s’interroger sur le sens de cette élimination dans un pays naissant qui passait alors pour un modèle de démocratie.
Après sa libération en 1974, Valdiodio N'diaye reprend sa carrière d'avocat à Dakar.

En 1981, il participe à la fondation du Mouvement démocratique populaire (MDP) avec Mamadou Dia, mais s'éloigne de celui-ci en 1983 et rejoint le Parti socialiste (PS). Lors de l'élection présidentielle sénégalaise de 1983, il apporte son soutien au président sortant Abdou Diouf.

Il meurt l'année suivante, le 5 mai 1984 à l'Hôpital Principal de Dakar ; il est inhumé à Kaolack, sa ville natale, dont il fut pendant longtemps le maire.

#source : histoire d’Afrique
  • Rond point Jet d’eau à l’époque où l’eau jaillissait jusqu’à 1 à 2 m de hauteur . Tout était beau, des espaces verts, des jardins bien entretenus, des fleurs partout,de la lumière .
Les nuits étaient animées: les promeneurs , les vendeurs de thiaff  , les cireurs de chaussures etc.
Ceux qui sortaient de la séance de 18heures au cinéma Al Akbar croisaient ceux qui allaient regarder la séance de 21 heures 😀
Je me rappelle de mes parents sereres qui aimaient se promener là bas, ils aimaient bien s’asseoir ou bien se coucher sur le gazon qui était très bien entretenu d’ailleurs ,c’était l’occasion pour eux de se prendre en photo par Alpha Diallo et d’autres pour ensuite l’envoyer aux parents restés au village. Temps yoyou les smartphones n’existaient pas encore 😂😂😂
#BOYSICAP
#ASSANE_DIOUF
  • Les débuts du téléphone au Sénégal : un premier réseau fut construit à Saint-Louis en 1887 qui comptait 16 postes officiels et reliait l’usine des eaux de Makhana au Service des travaux publics. Une autre ligne fut tirée jusqu’au poste de la Barre, distant de 18 km. Trois ans plus tard, 5 nouveaux postes administratifs furent installés, l’un d’entre eux permettant notamment de joindre le lazaret. Cependant, les particuliers boudèrent longtemps cette nouvelle technologie. En 1906, le réseau saint-louisien s’étendait sur 31.200 m mais ne comprenait encore que 20 postes officiels et 27 abonnés. En revanche, dans la ville naissante de Dakar, il était en plein essor avec déjà 18 postes et 24 abonnés pour une longueur de 38.400 m. En outre, le câble sous-marin posé en mai 1887 entre Dakar et Gorée, permettait les communications entre le continent et les deux postes officiels qui se trouvaient sur l’île. A cette même date, la ville de Rufisque comptait également 2 postes officiels et 14 abonnés, et était reliée à l’usine de Sangalcam. En ce qui concerne le matériel, à l’exception d’appareils de luxe chez quelques abonnés, des transmetteurs Berthon-Ader, muraux ou pupitres étaient utilisés. L’abonnement annuel ne coûtait que de 50 francs et permettait de rembourser à l’administration les frais de construction de la ligne, de l’installation intérieure et de le prix de l’appareil.
  • Les débuts de l’éclairage électrique : l’éclairage électrique arriva en 1887 à Saint-Louis et à Rufisque. En 1906, 1346 lampes à incandescence étaient installées à Saint-Louis, à raison de 264 pour l’éclairage des rues, 667 pour les locaux administratifs et militaires et 425 pour les particuliers. Ces lampes étaient alimentées par 4 dynamos de type Gramme de 110 Volts de 225 et 150 Ampères, elles-mêmes alimentées par des machines à vapeur Marshall de 80 HP et de 65 HP. Rufisque, pour sa part, était éclairée par 11 lampes dans les locaux administratifs et 227 chez les particuliers. A la même date, un système comparable était envisagé pour Dakar, ainsi qu’un tramway électrique (sic !). Deux dynamos Gramme à courant continu servaient alors à la production d’énergie, dont une grande partie était alors utilisée par l’entreprise Hersent, chargée des travaux du Port : éclairage des chantiers et des caissons à air comprimé pour la construction du bassin de radoub, treuils pour la descente des ouvriers dans les caissons, etc. Les moteurs pour faire tourner ces dynamos étaient des locomobiles de 22 et 40 chevaux, que l’entreprise avait récupérés sur place, en attendant une véritable installation plus complète et plus puissante. Ce fut fait peu de temps après mais, concernant le tramway, il est toujours attendu, 115 ans plus tard !
  • Le Rip : un article paru en décembre 1904 dans la Dépêche Coloniale Illustrée (consultable sur Gallica) nous édifie sur le Rip, cette ancienne région du Sénégal située entre le Saloum et la rive droite de la Gambie, autrefois occupée par des Mandingues et connue sous le nom de Badibou. Sa capitale devint en 1861 Nioro du Rip, sous l’influence de l’almamy Maba Diakhou Bâ, allié d’El Hadj Oumar Tall, hostile aux royaumes animistes mais également farouche opposant à la pénétration coloniale. Pinet-Laprade s’empara en 1866 de Nioro et Maba mourut en 1867, laissant le pouvoir à son frère Mamoun Dary. Cependant, la région continuait à être « désolée par des guerres continuelles, dites de religion, et les chefs se battaient sans arrêt pour avoir des captifs ». Les Français en prirent définitivement le contrôle en 1887 à la suite de la révolte du « fauteur de troubles », Saïr Maty, neveu de Mamoun. Après la délimitation de la frontière avec la Gambie, la région fut divisée en deux arrondissements, le Sabach-Sandial-Sram et le Rip-Niom, qui échut au fils de Mamoun, Mandiaye Ba, que l’on voit sur cette photo. Agé de 47 ans en 1904, il était alors décrit comme « intelligent, actif, rusé et âpre au gain » mais seulement « en apparence très soumis. Il ne semblait pas cependant qu'on puisse le laisser agir sans un contrôle très sérieux, pour lui éviter des exactions auxquelles il se livrerait sans doute ». Le chef du Sabach-Sandial-Sram, quant à lui, se nommait Déri-Kani-Touré, et était considéré comme « vieux et apathique ». Après une nouvelle révolte fomentée en 1900 par Fodé Kaba, qui tint tête aux troupes françaises à Médina, tandis que le marabout Ndiouma attaquait Kaolak avec l’aide du chef peuhl Guéladir, la région s’apaisat finalement. Mais malgré ce calme apparent, le Rip apparaissait toujours comme « un foyer d'islamisme », où « les pèlerins de la Mecque enseignaient aux noirs la haine du blanc » et les écoles de talibés comme « des foyers de fermentation dangereux qu’il fallait surveiller avec soin ». En ce début de XXe siècle, la région du Rip semblait pourtant avoir un potentiel important car elle était décrite comme très fertile mais trop enclavée. Les habitants n’y produisant que pour leur consommation propre et pour l’impôt de capitation (2 francs par tête dont 1,25 franc était versé au budget régional et 0,75 franc revenait au chef régional ; les pièces anglaises étant acceptées), tandis que le commerce ne s’y faisait pratiquement qu’avec la Gambie anglaise.
  • Un manoir à lanterne à St-Louis ? : déjà dans les années 1960, les discussions allaient déjà bon train pour tenter d’identifier la fonction de ce bâtiment saint-louisien, qu’on a pris l’habitude d’appeler « l’église oubliée », à la suite d’un article ainsi titré de Pierre Lintingre. En 1968, une ancienne Saint-Lousienne nommée Reine Martin livrait dans la revue UNIR sa propre explication. Selon elle, il ne pouvait s’agir que d’un « manoir à la lanterne », comme ceux que l’on trouve dans la région du Vexin normand, entre Gisors, Evreux et St-Clair sur Epte. Tous y sont munis ce cette « lanterne », une tour de vigie de forme carrée, au sommet de laquelle on accède par une échelle, qui flanque une habitation composée de 3 pièces alignées. Elle poursuivait, assurant qu’elle avait habité l’un de ces manoirs, qu’on pouvait facilement confondre avec une église, et concluait en estimant que celui de St-Louis pouvait avoir été construit à la fin de XVIIe siècle. Je me suis empressé, bien sûr, d’essayer de vérifier cette hypothèse, sans rien trouver de vraiment approchant. Si cette théorie et surtout la date avancée peuvent laisser perplexes, retenons que toutes ces discussions n’auront bien tôt plus lieu d’être, car il ne reste quasiment plus rien de cet insolite bâtiment.
  • Les « Gobelins » du Sénégal : un article paru dans la revue La Cité de février 1970, nous donne la genèse de la Manufacture nationale de Thiès, dite les « Gobelins du Sénégal ». Tout commença par l’Ecole nationale des arts fondée à Dakar en 1959, dans laquelle l’artiste Papa Ibra Tall créa en 1962 une section de « Recherches plastiques nègres ». Celle-ci était sensée illustrer l’axiome du nouveau Président : « Assimiler sans être assimilé », en éveillant l’émotion platique de jeunes gens doués, n’ayant pas subi d’influences étrangères. Dans un second temps, les formes traditionnelles bénéficieraient des grands courants plastiques du monde actuel. En 1964, une section de tapisserie fut jumelée à la section des Recherches plastiques nègres, et quatre jeunes gens (Mamadou Wade, Mar Fall, Doudou Diagne et Alioune Badara Diakhaté) envoyés à Beauvais Gobelins, afin de s'initier à la haute et à la basse-lisse. A leur retour à Dakar, en 1965, des métiers à tisser de basse-lisse furent installés et les premières tapisseries créées. Mais les sections de Recherches plastiques nègres et de tapisserie étaient devenues trop lourdes pour l'Ecole des Arts de Dakar et, en 1966, la « Manufacture nationale de Tapisserie du Sénégal » fut créée et installée à Thiès, dans l’ancien camp Faidherbe, près du fort historique. Implantée dans un beau parc ombragé par des fromagers, la Manufacture comprenait à cette époque 20 bâtiments, recevait de nombreux visiteurs et, en 1967, participa à l'exposition internationale de tapisserie de Lausanne. En 1973 elle prit le nom de « Manufactures Sénégalaises des Arts Décoratifs ». Ses magnifiques productions ornent encore les bureaux de nombreuses administrations https://msad-thies.sn/presentation/
  • La création de la Médina : à cause de l’accroissement constant de la population de la ville de Dakar, une première extension des limites de la commune avait été effectuée en 1912. Or, dès 1914, lors des discussions budgétaires, le Conseil général s’interrogea sur une nouvelle extension de la commune, rendue urgente à cause l’épidémie de peste qui avait nécessité le déplacement par le Service de Santé de plusieurs villages et avait donné lieu à une enquête et commodo et incommodo. François Devès, par exemple, se demandait s’il fallait accorder le droit de vote aux habitants du nouveau quartier que l’on s’apprêtait à créer (la Médina) en dehors des limites de la ville ? D’autres conseillers se demandaient comment seraient perçus les droits d’octroi par le service des douanes ? En réalité le nouveau quartier existait déjà, de facto, et l’installation progressive des habitants était en cours ; il s’agissait de l’assainir, de le viabiliser, d’y créer des égouts et des fontaines. Devès se demandait aussi, à juste titre, pourquoi on autorisait les nouveaux habitants à y édifier des cases en paille alors qu’on obligeait ceux de Guet Ndar ou de Rufisque à construire en dur ? Dans son rapport, l’administration donnait quelques détails de mise en oeuvre : « L’emplacement du nouveau village a été choisi dans un lieu sain, bien exposé, situé assez près de Dakar pour que les communications soient faciles, assez loin pour que les deux groupements soient indépendant au point de vue sanitaire […]. Chaque lot est destiné à recevoir 4 à 6 familles groupées autant que possible par race, de façon à faciliter, par l’intermédiaire des chefs ou de représentants autorisés, l’administration et la surveillance des diverses collectivités. Sur le lot qui leur est concédé, les indigènes exerceront les droits d’occupation les plus étendus. Ils ne pourront être expropriés que par mesure d’utilité publique et moyennant une indemnité préalable de déguerpissement […]. Nous avons voulu, par cette mesure, garder au nouveau village son caractère de réserve collective inaliénable destinée aux indigènes de l’Afrique Occidentale Française, protégés par nous mêmes contre leur propre imprévoyance »…
  • La route coloniale de Dakar au Mamelles : en même temps que Dakar s’accroissait, il fallait prendre des décisions concernant le classement de la voirie, dont dépendait, comme aujourd’hui, les charges de construction et d’entretien des voies et des places. En 1915, le Conseil général s’interrogeait notamment sur la réalisation en cours de la route conduisant Dakar aux Mamelles ; certaines routes relevaient en effet du budget de la colonie (dites « routes coloniales ») et d’autres du budget local. La même année, sous l’impulsion de Georges Dupit, le Conseil vota également pour la réalisation d’études en vue de la création d’une route carossable entre Dakar et Saint-Louis, qui passerait par toutes les escales du chemin de fer, en utilisant l’impôt spécial des communes ou des cercles traversés.
  • Les prisonniers de Gorée (rediffusion) : le fort d’Estrées, avant de devenir musée en 1989, a été utilisé comme prison jusqu’en 1976. Je me souviens très bien des prisonniers qu’on y logeait, qui étaient préposés au nettoiement de la voirie ou employés à des travaux divers. Ils bénéficiaient d’un régime de semi-liberté le jour (avec naturellement interdiction de prendre la chaloupe) et rendaient bien des services.
  • Le jugement dernier : l’Afrique aussi, comme l’Europe, a ses « images d’Epinal » ! Celle du Jugement dernier a hanté l’enfance de nombreux petits Sénégalais. J’emprunte à Adama Aly Pam l’explication de » celle-ci : « on nous a fait peur avec ces images pour nous convaincre du caractère terrifiant du jugement dernier selon l'islam. Les anges de la mort interrogeant les défunts avec leurs gourdins dont chaque coup vous envoie au 7e terre en profondeur. La balance sert à peser les âmes (le bien et le mal fait sur terre). Il faut remarquer que le mal est représenté en noir et le bien en blanc. Le livre consignant les actions sera reçu par la main droite si le jugement est positif et par la gauche si votre balance penche du coté du noir. Le monsieur à gauche a déjà les mains qui transpercent son coeur et le pauvre encore ligotté s'apprête à recevoir son livre. » On remarquera également, avec curiosité, que toutes les religions fondées sur une vie après la mort, depuis la cosmogonie égyptienne, proposent des scènes comparables destinées à terrifier les vivants.
  • The Elegant Senegal of the First Half of the 20th Century is an exhibition of images taken by renowned Senegalese photographer Mama Casset in the 1950s and an unknown photographer, on at the Círculo de Bellas Artes, Madrid, until 26 August
  • Mama Casset, Studio African Photo, Dakar, Senegal, c1950-60
  • Mama Casset, Studio African Photo, Dakar, Senegal, c1950-60
  • Anonymous, Saint-Louis, Senegal, c1930. All photographs courtesy of Revue Noir
  • Anonymous, Saint-Louis, Senegal, c1930
  • Vidéo-Crash évité du vol ET908 d’Ethiopian Airlines : Un passager accuse…
Nous venons d'échapper quasiment à un crash à l'AIBD de Dias à bord d'un vol Ethiopian Airlines qui partait sur Bamako et Addis-Abeba. Dès l'entame des formalités d'embarquement à l'intérieur, moi-même j'étais surpris par la qualité de l'avion et j'ai interpellé les stewards à ce niveau. Je leur ai dit : j'ai vu plusieurs appareils de Ethiopian mais c'est la première fois que je vois un avion de si piètre qualité. Déjà, c'était impossible de mettre des bagages, quand on s'assied au siège, ça bascule. C'était vraiment du n'importe quoi.

Dès les premières heures du décollage, on a senti qu'il y avait un problème. On a entendu un bruit comme une explosion de la climatisation intérieure. Le Pilote a continué la montée pour certainement entamer des formalités pour atterrir parce qu'il y avait vraiment un problème technique. Il faut noter qu'il y a un dysfonctionnement majeur de la part d'Ethiopian et aussi un dysfonctionnement par rapport à la communication avec l'aéroport.

Ensuite, le pilote a fait ses manœuvres. On a survolé la cimenterie de Pout, on est revenu. Il a fait plusieurs fois le tour de contrôle et là il a commencé à paniquer. On le sentait dans sa voix. Puisque les haut-parleurs étaient ON. Nous, pendant ce temps, comme on est croyant, on s'est confié aux mains de Dieu et heureusement on a pu atterrir. Dés l'atterrissage, il a demandé que l'équipe d'intervention d'incendie se mette en place. Là également, il y avait des difficultés, les images des passagers vont parler d'elles-mêmes", raconte ce passager sur Sud fm.
  • SIDY ALBOURY NDIAYE, naquit en 1880 à Yang-yang. Il est fils de Alboury Seynabou Ndiaye et de Gagnesiry Diop. Cette dernière, cayorienne, est fille de Sakhawer Sokhna Mbaye Diop et de Khouredia Fall. SIDY ALBOURY NDIAYE fut entre autres Interprète du commandant de cercle de Louga, Chef de canton à Maka Coulibantan, Chef de Canton à Kael, Chef de Canton à Sagatta et Chef de province du Pass-Bakhal. Il mourut le 30 novembre 1959. Il repose à Touba.

Il descendait de Saaxewar Faatma Cubb Jóob 
plusieurs fois : 

Sidi - Alburi - Seynabu - Ahamadu Yàlla Saaxewar Faatma 

Sidi - Gañsiri - Xuréeja Bala Ñaan - Birima - Faatma Cubb - Saaxewar Faatma 

Sidi - Gañsiri - Xuréeja Bala Ñaan - Aminata Soxna Ñaan - Saaxewar Faatma 

Sidi - Gañsiri - Saaxewar Soxna Mbay - Medun Soxna Ñaan -Saaxewar Faatma
  • Les khalifes généraux des Mourides: Les 7 empreintes de Serigne Touba

ParDiéry DIALLO15/11/2016 à 12:20

Le Magal de Touba se confond avec celui des différents khalifes de Cheikh Ahmadou Bamba. Du Premier Khalife Serigne Moustapha Mbacké à l’actuel Khalife Sidy El Moctar Mbacké, les Khalifes ont chacun laissé une empreinte à la voie mouride.

La célébration du Magal nous permet de revisiter quelques aspects de la vie de ces différents guides.
 

Cheikh Mouhammadou Moustapha Mbacké (1927-1945)


Le premier successeur de Cheikh Ahmadou Bamba naquit le 11 du mois de Muharram de l’an 1306 de l’Hégire, à Darou Salam, correspondant au 17 septembre 1888 de l’an romain.
Pour les besoins de la construction de la Grande Mosquée, le premier Khalife de Serigne Touba avait initié la construction du chemin de fer reliant Diourbel à Touba afin de faciliter le transport du matériel mais aussi pour permettre à la communauté mouride de rendre à Touba par la voie ferrée. Le père de Serigne Cheikh Mbacké «Gaindé Fatma» a quitté ce bas monde en 1945.
 

Cheikh Mouhammadou Fadilou Mbacké (1945-1968)


Cheikh Mouhamadou Fadilou est de 7 mois le cadet de Cheikh Mouhamadou Moustapha. Il a vu le jour le 27 du mois de Rajab à Darou Salam en 1889.
C’est sous le magistère de Serigne Fallou Mbacké deuxième Khalif ede Touba que la construction de la Grande mosquée de Touba a été achevée et inaugurée le 7 juin 1963.
Le guide religieux a surtout réussi à donner une grande dimension au Magal de Touba en demandant à toute la communauté mouride de se rendre désormais dans la cité religieuse pour célébrer le Grand Magal.
Le sage de Touba a été rappelé à Dieu en 1968 après 23 ans de règne. Le Magal du Kazou Rajab qui lui est dédié est encore célébré chaque année par la communauté mouride et reste l’un des plus grands événements religieux de Touba.
 

Cheikh Abdoul Ahad Mbacké (1968-1989)


Cheikh Abdoul Ahad est né en 1914 à Diourbel. La naissance de ce premier enfant de l’après exil a suscité, selon la tradition, une vive émotion de la part du Cheikh qui lui prédit un destin hors du commun.
Le fils de Sokhna Maryama Diakhaté et frère aîné de Serigne Chouhaïbou entama ses humanités coraniques sous la conduite de son oncle et érudit Serigne Hamzatou Diakhaté.
Troisième Khalif de Serigne Touba, Cheikh Abdoul Ahad a continué l’œuvre de construction et de modernisation de Touba. Il s’affirma comme un bâtisseur et son Khalifa a surtout rimé avec développement prodigieux de la cité.
 

Cheikh Abdou Khadr Mbacké (1989-1990)


Cheikh Abdoul Khadr est né un 3ème jour du mois de Muharram de l’an en 1914 au village de Ndame. Il reçut à l’âge de 5 ans sa première formation coranique auprès de Serigne Abdou Rahmane Lô à Ndame (Dar Alimou Kabir).
Mais, c’est à Guédé, à quelques kilomètres de Touba, qu’il achève sa formation dans le domaine des sciences islamiques. Celui que l’on nomme «imam des imams» a pris le relais de Serigne Fallou en dirigeant la prière de vendredi à la grande mosquée. Il accéda au Khalifa en 1989. Il est le père de Serigne Bass Abdou Khadre l’actuel porte-parole de la communauté mouride.
 

Cheikh Saliou Mbacké (1990-2007)


C‘est à Diourbel que Serigne Saliou est venu au monde le 22 septembre 1915. Le cinquième Khalife des Mourides a mémorisé le Coran auprès de son oncle maternel Serigne Alassane Diakhaté.
La vie de Cheikh Saliou a été surtout associée d’ascétisme, d’actes de dévotion, de détachement aux affaires mondaines et surtout du culte du travail.
Sous son magistère, il développa d’importants projets agricoles, des enseignements religieux. Il entreprit les travaux de rénovation de la mosquée de Touba et poursuit avec succès les travaux déjà entamés par son prédécesseur Abdoul Ahad
Mbacké. Il est rappelé à Dieu en 2007.
 

Cheikh Mouhammadou Lamine Bara Mbacké (2007-2010)


Serigne Mouhammadou Lamine Bara Mbacké a été le sixième Khalife général des Mourides après le rappel à Dieu de Cheikh Saliou Mbacké. L’histoire retiendra qu’il a été le premier des petits fils de Serigne Touba à avoir assuré les charges de Khalife de toute la communauté mouride.
Fils du vénéré Serigne Fallilou Mbacké, Serigne Mouhammadou Lamine Bara Mbacké a vu le jour à Touba en 1925.
C’est son homonyme Serigne Mouhammadou Lamine Bara Mbacké qui s’est chargé de son éducation religieuse. Après avoir acquis de solides connaissances en sciences religieuses, il retourna auprès de son père pour continuer sa formation spirituelle.
Très tôt attaché au service de Serigne Falilou, il a également à jouer rôle auprès d’Abdoul Ahad Mbacké, Cheikh Abdou Khadre et Serigne Saliou. Il quitte ce bas monde en 2010.
 

Serigne Sidy Mokhtar Mbacké


Le 7ème khalife de Serigne Touba, Serigne Sidy Mokhtar Mbacké est né le 25 octobre 1925. C’est son père Mouhamadou Lamine Bara Mbacké qui l’a initié au Coran avant de le confier à Mame Cheikh Awa Balla Mbacké, fils de Mame Thierno Mbacké à Darou Marnane.
Puis, chez Mouhamadou Lamine Dagana, un des proches du fondateur du mouridisme. Serigne Sidy Mokhtar hérite de la charge de Khalife des Mouride en juillet 2010.
  • Depuis le 10 janvier 2018, Serigne Mountakha Mbacké est devenu le huitième Khalife des Mourides. Le nouveau guide de Touba a toujours servi les Khalifes de Serigne Touba. Il a toujours été un «talibé» suivant à la lettre les «ndiguël». Un «Mouride sadikh», comme l’appellent certains disciples de Touba. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké est devenu le huitième Khalife général des Mourides. De taille petite, teint foncé, le nouveau «Serigne Touba» se distingue par sa barbe lunaire toute blanche. Courbé par le poids de l’âge, le patriarche de Darou Minane marche d’un pas lent et assuré. Avec un discours toujours véridique et courtois, Serigne Mountakha ne parle que de sujets très sélectifs. Du mouridisme, de l’amour de Dieu, de son Prophète (PSL) et de Serigne Touba. Ce qui fait que ses mots préférés restent «talibé» et «ndiguël». Serigne Mountakha est le deuxième fils du troisième fils de Serigne Touba, Serigne Bassirou Mbacké. Il est le frère de Serigne Moustapha et de Serigne Issakha. Son père a vu le jour en 1895 au moment de l’exil de Serigne Touba au Gabon. Avant de partir, le fondateur du Mouridisme a recommandé qu’il lui soit donné le nom de Bassirou à sa naissance. L’actuel Khalife général des Mourides est né en 1934 à Kayel (à 12 kilomètres de Touba) en allant vers Kaffrine depuis Touba. Il est le fils de Sokhna Binetou Diakhaté. Une fille de la famille maraboutique de Mbakole. Serigne Mountakha a été à bonne école. Il a toujours été aux côtés de son père durant son jeune âge, avant d’être confié à Serigne Mor Mbaye Cissé à Diourbel. C’est là-bas qu’il a maîtrisé très tôt le Saint Coran. Il a aussi fréquenté d’autres grands «daaras» pour apprendre le Coran, comme celui de Serigne Modou Dème. «Serigne Mountakha fait partie, depuis longtemps, des plus grands érudits mourides. Au-delà de la parfaite maîtrise du Coran, il est un expert des sciences coraniques et islamiques. Cependant, personne ne pourrait se douter de cela, du fait de son humilité (Tarbiyah). Aussi, vous avez remarqué qu’il ne parle que de talibés et du «ndiguël». C’est qu’il est un talibé qui ne vit que de «ndiguël». Il répétait qu’il n’aspire pas à devenir une autorité, mais qu’il veut toujours vivre sous une autorité. Une attitude qu’il a adoptée depuis toujours. Les actes qu’il a posés depuis toujours, le démontrent à suffisance», renseigne Serigne Fallou Syll de la radio Lamp Fall Fm. Ses déclarations devant la dépouille de Serigne Saliou Pour les sciences coraniques, islamiques et autres connaissances, il les a apprises d’abord auprès de son père, avant de côtoyer son grand frère, Serigne Moustapha. Il était son bras droit. Il lui confiait tous les travaux. Il avait toute la confiance de Serigne Moustapha Bassirou qui l’envoyait dans les villages fondés par Serigne Bassirou, pour les rénovations et autres. Mais il a toujours vécu dans l’ombre. Il était la cheville ouvrière de Darou Minane et n’a pas accepté de faire de l’ombre. Des sources proches de Darou Minane racontent qu’il s’est rendu en Mauritanie pour poursuivre sa quête de savoir. Cependant, il a été obligé d’être sous le feu des projecteurs le 30 août 2007. La communauté mouride venait de perdre le Khalife de Darou Minane. Serigne Moustapha Bassirou Mbacké venait de tirer sa révérence. Avec le deuil, Serigne Mountakha sort de l’ombre et se fait connaître du grand public. Il est devenu le Khalife de Serigne Bassirou. Cependant, avant d’accéder au Khalifat de Darou Minane, Serigne Saliou avait fait de lui son bras droit. En effet, après la disparition de Serigne Mourtalla Mbacké, fils cadet du Cheikh Ahmadou Bamba, Serigne Saliou avait fait appeler Serigne Mountakha auprès de lui afin de lui confier les tâches qu’assurait Serigne Mourtalla Mbacké de son vivant. Ainsi, il était chargé de diriger les prières de Korité et de Tabaski, à Touba. Aussi assure-t-il la prière mortuaire des dignitaires mourides, entre autres activités que lui avait confiées le cinquième Khalife général des Mourides. Il s’acquitte honorablement de cette tâche durant trois longues années… jusqu’au rappel à Dieu de Serigne Moustapha Bassirou en 1997. Serigne Mountakha Mbacké, devenu Khalife de Darou Minane, Serigne Saliou qui est conscient des responsabilités auxquelles doit faire face Serigne Mountakha, le décharge de certaines des tâches. Il devait désormais gérer Diourbel qui a été confiée à la famille de Serigne Bassirou. Tout comme Porokhane, la ville de Mame Diarra Bousso, mère de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme. Ainsi, il a commencé à assurer l’Imamat des prières de Korité et Tabaski à Diourbel. Aussi, la lecture du Coran durant tout le mois béni du Ramadan dite «Fulk» à Diourbel, se fait en sa présence. Ce qui n’a pas empêché Serigne Mountakha d’être le plus grand «Dieuwrigne» de Serigne Saliou jusqu’à la disparition du saint homme le 28 décembre 2007. D’ailleurs, des sources proches de la famille de Darou Minane assurent que c’est lui qui a assuré la prière mortuaire de Serigne Saliou. « Ce jour-là, il était très agité. Il aimait Serigne Saliou d’un amour indescriptible. Au moment de faire la prière, il a dit que la douleur est vive, mais qu’il faut bien qu’il le fasse. En se rappelant du comportement des compagnons du Prophète Mouhamad (PSL) au moment d’inhumer celui-ci. » Plus de 100 millions FCfa à Serigne Bara, sa «vie» à Serigne Sidy Mokhtar La fin d’une époque avec le rappel à Dieu de Serigne Saliou Mbacké. Mais la détermination de Serigne Mountakha à servir Serigne Touba à travers ses représentants, ne faiblit pas. Il poursuit son travail auprès de Serigne Bara Fallou Mbacké, devenu Khalife général des mourides. Il lui fait allégeance. Il remet à Serigne Bara Mbacké un «adiya» (cadeau) de plus de 100 millions de FCfa. Il a aussi occupé une place importante auprès de Serigne Bara et continuait de gérer les tâches que lui avait confiées Serigne Saliou. Après la disparition de Serigne Bara Fallou Mbacké, Serigne Mountakha devient le «Dieuwrigne» de Serigne Sidy Mokhtar Mbacké. Comme le veut la tradition, le Khalife de Darou Minane fait allégeance à Serigne Sidy Mokhtar devenu Khalife général des Mourides. « Il voyait Serigne Touba à travers tous les Khalifes généraux. Serigne Mountakha avait déclaré que s’il pouvait donner en aumône le temps qu’il lui reste à vivre, à Serigne Sidy Mokhtar Mbacké pour lui permettre de rester assez longtemps pour parachever tous les chantiers qu’il a entamés, il l’aurait fait », raconte Serigne Fallou Galass Sylla, animateur religieux à la radio Lamp Fall Fm. Cependant, Serigne Mountakha Bassirou entretient de bonnes relations avec toutes les familles de Touba. Il jouit d’un grand respect de tous les Mbacké-Mbacké. Et à leur époque, les fils de Serigne Touba lui vouaient un amour sans faille. «Pour illustrer cela, il faut juste rappeler que le fils cadet de Serigne Serigne Touba, Serigne Mourtalla, a donné le nom de Serigne Mountakha à l’un de ses fils. Pourtant, il est son père. Sans compter les centaines d’autres Mountakha issus des familles Mbacké. Ce qui donne un aperçu de la dimension du nouveau Khalife général des Mourides», explique Serigne Fallou Galass. Aujourd’hui, le «talibé» est devenu le guide suprême des Mourides. Détaché des mondanités de ce bas monde, le nouveau Khalife général des Mourides est décrit comme un Soufi. Il avait le soutien et le respect de tous les petits-fils de Serigne Touba qu’il a servis depuis toujours. Toujours respectueux des consignes (Ndiguël), il a toujours vécu selon l’orthodoxie mouride. Nul doute que ses consignes seront respectées.
  • Le le 21 Septembre 1895 Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké était déporté par l'administration coloniale vers le Gabon, partant du port de Dakar sur le  paquebot "Ville de Pernambuco". Ce navire fut construit en 1882 aux chantiers de La Seyne sur Mer il fut démoli en 1907 à Marseille. Utilisé premierment pour relier l'Europe à l'Uruguay, il fut par la suite envoyé en Afrique de L'Ouest et enfin au Madagascar. 
Lors de son activité au Sénégal il était sous la compagnie de navigation Paquet. Voici quelques photos de ce navire.
  • Le le 21 Septembre 1895 Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké était déporté par l'administration coloniale vers le Gabon, partant du port de Dakar sur le  paquebot "Ville de Pernambuco". Ce navire fut construit en 1882 aux chantiers de La Seyne sur Mer il fut démoli en 1907 à Marseille. Utilisé premierment pour relier l'Europe à l'Uruguay, il fut par la suite envoyé en Afrique de L'Ouest et enfin au Madagascar. 
Lors de son activité au Sénégal il était sous la compagnie de navigation Paquet. Voici quelques photos de ce navire.
  • Les photos du docteur Bayol : dans l’album de dessins et de photographies du docteur Bayol, constitué en 1881, et que l’on peut consulter sur Gallica, se trouvent une série de photos, qui a ceci de particulier que les personnages sont nommés, ce qui est plutôt inhabituel. Parfois, d’autres information sont données tel que leur âge ou leur profession. Rien n’empêche donc, a priori, d’essayer de retrouver les descendants de Makoura Seck, Camara, 15 ans, Boubakar Kane, 20 ans, Wali Mediale, 20 ans, Amadou Coumba, Samba Ndiaye, Bigué Ba, Amady Coumba, 47 ans, Bigué Diouf, 14 ans, Brahim Fall, 40 ans, Rose Ndiaye, 15 ans, Marie Samba, 16 ans, Ouali, 21 ans, tirailleur du poste de Boké, Victorine Kelet, 16 ans, etc. (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7702012d/f85.planchecontact.r=camara%20senegal).
  • Chaque chevalier est lié de manière profonde à son cheval. Pour chaque grand chef de guerre du passé l'histoire a retenu aussi son rapport privilégié avec son de son cheval: Alexandre le Grand était le maître de "Bucéphale", Jules César montait "Asturcon", Renaud de Montanaun "Bayard" , Napoléon "Marengo". Je reviendrais sur ce sujet vis-à-vis de l'épopée sénégambienne où le système de nomination du cheval s'appuie sur  une ontologie très complexe. Pour introduire le sujet je partage ce passage d'un article de Vincent Monteil sur les noms des chevaux du célèbre Buur Ba Jolof Al Buri Seynabu Njaay :

" D'après les souvenirs de Manel Codou Ngoye, recueillis par son fils Ely Manel Fall et transmis à son petit-fils, Cheikh Fall, le jeune Ali-Bouri se montrait alors très doué pour les choses militaires, très sensible aussi à l'ironie de ses camarades du Kayor, pour qui les gens du Dyolof n'étaient que de « simples Peuls ». Un jour qu'ils jouaient à la balle (kupe), Samba Laobê Fall se moquait du Dyolof et du fameux « tamarinier de Gilê » si souvent évoqué par Al-Bouri. Celui-ci lui promit alors de le retrouver et de le battre un jour — sous le tamarinier de Gilê. C'est aussi l'époque des chevaux favoris, qui porteront le jeune prince de bataille en bataille, favoris, qui porteront le jeune prince de bataille en bataille, aux côtés de Lat-Dyor, alors prétendant au trône du Baol. Aux trois combats de Lindyan, Pas-Koto et Sambê, le destrier s'appelle Reppa Ndaw, comme « un jeune homme qui risque d'échouer » (s'il se mesure à son aîné). A Siringê, Al-Bouri monte Ku rango dyaan : « celui qui met un serpent autour de son cou » (c'est que le serpent est mort). A Kôr Ma-Dyaw Ngat, il monte Windu Mawnu : en peul, « le grand étang » (allusion à la nécessité de faire provision d'eau pendant la sécheresse). Le plus célèbre de ces chevaux est, sans doute, lioolê Dyogobê. Ce nom peul signilie : « paroles désordonnées » et vise les femmes qui bavardent aux puits et se taisent en rentrant chez elles. Il est porté par le cheval que monte Al-Bouri au combat de Mbâyen, où le fameux marabout du Sàloum, Mâ-Bâ, venait de battre les guerriers du Dyolof. C'était en 1864, ce qui permet de fixer la date vraisemblable de la conversion d'Al-Bouri à l'Islam. En effet, la tradition rapporte que, sous le feu adverse, il interrompit ses passes d'armes et son tir pour faire, tranquillement, sa prière. Il se serait donc converti en même temps que Lat-Dyor, et grâce à Mâ-Bâ Dyakhu , comme lui. Dyayrê est le cheval de la bataille de Sambè. Kudu est celui de Koki, de Tyôwan et de Kadda-Mbaarik (Louga) : ce nom de kudu (cuiller) est une allusion au proverbe : « qui a une cuiller ne se brûle pas » (ku am kudu, do lak). Le cheval monté à Nawduru s'appelle « or » (Wurus). On ignore le nom du cheval blanc du Damel MaDyodyo, dont Al-Bouri s'empara, à la reconnaissance de Tyukur. Mais Yeelli ndimbô est l'immense cheval, aux longues jambes, que montait Al-Bouri, à la bataille de Samba Saadyo, où il vainquit Amadu Sêêku et conquit la couronne du Dyolof (1875). "

Source pp. 617-618, Vincent Monteil, Le Dyolof de Al-Bouri N'Diaye, Bullettin de l'IFAN, Série B, Tome XXVIII, Nos 3-4, Juillet-Octobre 1966, pp. 595-637.
  • Les livres d'histoire retiennent généralement que Mahatma Ghandi est le pionnier de la désobéissance civile non violente à l'oppression coloniale. Pour mémoire, il est nécessaire de rappeler que plusieurs années l'Afrique de l'Ouest colonisée par la France connaissais déjà une résistance pacifique à la colonisation, dans l'œuvre spirituelle du soufi Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. 
Le 5 Septembre 1895 le Conseil privé colonial décida de l'exiler au Gabon, sans aucune preuve objective et seulement par volonté de répression religieuse. Comme disent les actes du Conseil: "si l’on n’a pas pu relever contre Ahmadou Bamba aucun fait de prédication de guerre sainte bien évident, son attitude, ses agissements, surtout ceux de ses principaux élèves sont de tous points suspects". 
Ce 5 Septembre Sëriñ Tuubaa choisissait la voie de la résistance pacifique défiant ceux qui le condamnaient à l'injuste exil: Il fit une prière de deux rakkat refusant de demander grâce à l'autorité coloniale et remarquant son unique soumission à Dieu, ceux que chaque année célèbrent à Saint Louis de nombreux talibés mourides. 
Le poète Seex Musa KA rappelle ce jour dans son magnifique poème "Jasaau sakkoor u géej gi" (vv. 137-140): 

Keerog la Seex Bamba faanani Ndar géej
Duus yay jallañoo dënam Bambaay géej 

"ilaa nabii wa jëhtu xabla fii Ndari 
Ma xat hafaaniyal hidaa halkadari" 

Neena keroog bamu nuyook Boroom Ndar 
Lako Boroomam daldi wax la muy nar

"Fasbir kamaa sabara ow lol asri"
Lañu fa xaatabante Bambaay gër mi. 

[ce jour là Cheikh Bamba passa la nuit à Ndar géej, les vagues déferlèrent sur sa poitrine, Bamba est l'océan/ "Je m'étais allié au Prophète (psl) bien avant ce séjour à Ndar. Il me préservera de mes ennemis et de tous les tracas."/ Il a dit que ce jour-lù des qu'il échangea des salutation avec le gouverneur, il sut ses intentions par la grâce du Tout-Puissant./"Soit patient comme le furent les cinq prophètes". C'est le verset qu'ils se sont dit, Bamba est le meilleur].
  • Yoro Diaw (Dyao). Chef de Canton le Khouma (Oualo).        photographie Bonnevide.
  • Le premier hôtel de Dakar : alors que la ville de Dakar n’avait qu’une vingtaine d’années et peinait à prendre forme, et que les grandes compagnies de paquebots hésitaient encore à y faire escale, les rares voyageurs se plaignaient de l’absence d’hébergement digne de ce nom. En 1870, date de cette gravure, il n’existait que l’hôtel des Messageries maritimes (que je vous avais mis au défi de retrouver sur les photos anciennes) et cet Hotel de France que l’on distingue sur l’image. Il se situait probablement au début du boulevard Pinet-Laprade (actuellement Djilli-Mabaye) et le baobab du premier plan s’élevait aux environs de la station Shell.
  • Guy Thilmans (rediffusion) : la recherche historique au Sénégal, dans de nombreux domaines, doit beaucoup au travail inlassable et rigoureux du chercheur belge de l’IFAN, Guy Thilmans, qui y a consacré la plus grande partie de sa carrière. Il y est décédé en 2001 et repose au cimetière de St-Louis. Entièrement orienté vers la recherche, il a paradoxalement assez peu publié et laissé de nombreux travaux inachevés. Ce sont ces manuscrits que le Pr Cyr Descamps a entrepris de mettre en ordre et de finaliser. Ils sont publiés aux éditions du Musée historique du Sénégal.
  • Une chambre d’étudiant en 1969 : voici ce à quoi ressemblait une chambre d’étudiant à l’université de Dakar dans les années 1960. On dirait de la science-fiction, n’est-ce-pas ? Ce n’est pourtant pas si loin… Au passage, pas mal le bureau ! (photo Vivant Univers).