Après la débâcle des législatives du 17 décembre dernier, où seuls 8,8 % des Tunisiens ont été voter, le président Kaïs Saïed se retrouve délégitimisé pour mettre en place les réformes budgétaires du pays en proie à une profonde crise financière. Désabusés, les Tunisiens pourraient se faire entendre dans la rue, selon certains observateurs.